Une rencontre fortuite qui a changé ma vie... Le 14 juillet, j'ai reçu un message qui m'a stoppé net : C'était d'un homme nommé Wade Lytal. Sa fille de 8 ans, Kellyanne, était l'une des 27 petites filles qui ont perdu la vie dans les inondations tragiques au Camp Mystic le 4 juillet. "En tant qu'entraîneur de football universitaire, il est facile de s'éloigner et de ne se concentrer que sur ma carrière, mais la façon dont vous avez expliqué le véritable temps que nous avons avec nos enfants m'a vraiment touché. Cela m'a aidé à chérir ces derniers mois que j'ai passés avec ma fille. Cela a eu un impact durable sur ma vie." Je l'ai lu à haute voix à ma femme, notre fils jouant à proximité avec ses jouets, et nous avons immédiatement commencé à pleurer. Avoir subi une perte si inimaginable—et pourtant, avoir la grâce, la présence et l'esprit d'envoyer un message comme ça—je savais que cet homme était différent. Je savais que je devais le rencontrer. La semaine dernière, je me suis garé devant un petit restaurant à déjeuner à San Antonio et je me suis assis dans la cour. Un jeune homme est arrivé au coin et est entré dans la cour, un sourire chaleureux masquant ses yeux fatigués. Pendant une heure, nous avons discuté autour d'un repas simple. De sa fille, Kellyanne, une belle fille au cœur débordant de gentillesse et d'un esprit audacieux et courageux. De la perte. De la lutte. Des vagues de chagrin indescriptiblement douloureuses. De la foi. De l'église. De la communauté qui les avait enveloppés d'amour. De l'identité. Des questions sur le fait de ne plus jamais être le même. Sur l'acceptation que le même n'est plus une option. De la paternité. Être un pilier de force pour sa femme et sa deuxième fille. Être présent pour elles comme son devoir. Sa responsabilité. Et surtout, du temps. Le temps qu'il avait chéri avec Kellyanne. Les souvenirs qu'il avait créés avec elle. Les moments précieux. L'absence de regrets parce qu'il savait qu'il avait été présent durant ces derniers mois. Il avait vraiment été là. Il l'avait vraiment aimée. Et elle le savait. Je suis monté dans la voiture, j'ai appelé ma femme et j'ai craqué. Tout ce que je pouvais penser à dire était ceci : Il ne savait pas que c'était la dernière fois. Mais il a vécu comme si c'était le cas. L'écrivain et philosophe Sam Harris a dit un jour : "Peu importe combien de fois vous faites quelque chose, il viendra un jour où vous le ferez pour la dernière fois." Il y aura une dernière fois où vos enfants voudront que vous leur lisiez une histoire avant de dormir. Une dernière fois où vous ferez une longue promenade avec votre frère ou votre sœur. Une dernière fois où vous embrasserez vos parents. Une dernière fois où votre ami vous appellera pour du soutien. Toutes les choses que nous tenons pour acquises aujourd'hui sont des choses que nous souhaiterons pouvoir revivre. Il y a une dernière fois pour tout cela. Vous ne saurez pas quand c'est la dernière fois. Mais vous pouvez vivre comme si c'était le cas. *** Je ressens une immense gratitude et un privilège que Wade (@CoachLytal) ait pris contact et m'ait permis de partager cette histoire avec le monde. Mon espoir est que cela crée des ondes dans la façon dont vous vivez... Pour faire une pause juste un peu plus longtemps. Pour étreindre juste un peu plus fort. Pour vivre comme si c'était la dernière fois.