Aller dans une pharmacie aux États-Unis par rapport à l'Europe est l'un de ces moments culturels éclairants dont un Substacker écrirait un article entier.

Aux États-Unis, c'est une expérience totalement stérile et terne à l'intérieur d'une méga-chaîne remplie de 6 000 versions du même shampooing ou remède contre le rhume (tout cela vendu dans une paire de marques chères/bon marché), aux côtés de beaucoup de trucs inutiles qui donnent l'impression d'un grand magasin de bas de gamme. Dans les grandes villes, presque tout sera derrière des vitrines verrouillées en raison du vol à l'étalage rampant (malgré le garde de sécurité à la porte). Le pharmacien est un simple preneur de commandes qui n'a aucune autorité pour faire quoi que ce soit, et il y a toujours une longue file d'attente derrière quelqu'un qui essaie de résoudre un problème de facturation afin de pouvoir payer 25 $ pour un médicament affiché à 300 $ qu'il ne peut autrement pas se permettre. En Europe, cela ressemble davantage à une boutique de cosmétiques ou de style de vie, avec de nombreux produits de consommation haut de gamme présentés avec goût, ainsi qu'une sélection complète de médicaments en vente libre, emballés de manière informative en tant que médicaments avec des instructions plutôt que quelque chose ressemblant à des suppléments ou des bonbons comme aux États-Unis. Le pharmacien s'occupe réellement de vous personnellement et peut administrer des soins médicaux de base et vous prescrire ce dont vous avez besoin sur place. Ils passeront du temps avec vous à prendre un bref historique médical et à s'assurer qu'il n'y a pas de contre-indications. Vous produisez votre carte vitale/tarjeta sanitaria/etc. et cela est facturé à un système de facturation centralisé qui rencontre rarement des problèmes. Vous pouvez également simplement payer en espèces, car rien n'est prohibitif.