Je parle beaucoup de systèmes et de règles, mais les personnes que j'admire secrètement sont les naturels, les traders discrets avec un ressenti incroyable. Ce que j'admire, c'est qu'ils se fichent de nommer "avantage" ou de le diagrammer à l'excès ; c'est ancré dans leur être. Ils ne vous font pas de leçons sur l'espérance, les données hors échantillon, etc. Ils n'ont pas besoin que les règles soient tracées devant eux pour jouer le jeu. Ils ne parlent pas d'avantage, ils sont l'avantage. Dans la plupart des jeux, le sommet est discrétionnaire, le joueur qui ressent le tempo, l'espace et le risque mieux que quiconque. Mettez le type systématique à côté d'eux et c'est presque comique : une main tenant des instructions, l'autre un calculateur, interrompant le flux pour vérifier le manuel des règles pendant que les naturels marquent à nouveau. Partout sauf dans le trading, cette énergie de clipboard et de calculateur est exposée. Le trading est l'exception : un système solide peut vous propulser vers la compétence et vous garder constant ; seulement au tout sommet, les véritables naturels franchissent un plafond que les modèles ne peuvent pas. Mais le discrétionnaire est séduisant car la barrière d'entrée est basse : pas de technologie lourde, juste du jugement. Le piège est qu'il est facile de confondre chance et compétence. Avec le trading systématique, la barre pour commencer est plus haute et le retour d'information est plus froid, les chiffres ne flattent pas. Si vous cartographiez les résultats, vous verriez 95 % des traders discrets se berçant d'illusions en bas, les traders systématiques au-dessus d'eux, et une petite tranche d'élite de pros discrets tout en haut. Le discrétionnaire est facile à entrer et brutal à maîtriser ; le systématique est difficile à entrer mais plus stable à maintenir.