Sans minimiser la douleur économique très réelle que *beaucoup* de gens en Chine subissent, pour de nombreux citadins de la classe moyenne, le pessimisme provient de leur incapacité à progresser comme l'a fait la génération de leurs parents — ce qui, de l'avis général, était une véritable rareté dans l'histoire humaine.
yoshimi red
yoshimi red8 août, 15:13
Quand vous entendez des choses sur le fait que la Chine est dans les "temps poubelles de l'histoire", que les jeunes n'ont aucun espoir, qu'ils se laissent aller, etc. cette ambiance est réelle mais au moins une partie de cela est la réponse traumatique de la première génération depuis les années 1990 qui n'est pas prise dans une croissance réformiste délirante.
Il y a cinq ans encore, avoir un diplôme universitaire et occuper un emploi non qualifié était totalement impensable. C'était souvent le critère de base lorsque les gens disaient que l'économie était mauvaise. En revanche, même les diplômés des Ivy League n'ont plus ce genre d'attente.
Je pense qu'il y a quelques années, quand j'ai dit aux gens en Chine que depuis 2008, de nombreux diplômés d'élite des universités américaines ont été sous-employés et ont souvent occupé des emplois de classe ouvrière, ils étaient choqués. Maintenant, il y a beaucoup plus de sympathie.
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